Les myrtilliers sont des arbustes fruitiers faciles à cultiver et très appréciés pour leurs baies délicieuses et riches en antioxydants. Si vous souhaitez ajouter un myrtillier à votre jardin ou à votre terrasse, voici un guide complet pour vous aider à réussir sa plantation, son entretien et sa taille.
Comment planter un myrtillier ?
La plantation d’un myrtillier dépend du type de sol et de l’espace dont vous disposez. Vous pouvez planter un myrtillier en pleine terre ou en pot selon vos préférences et les conditions de votre jardin.
Planter un myrtillier en pleine terre
Avant de planter votre myrtillier en pleine terre, il est important de choisir un emplacement qui lui convient. Les myrtilliers préfèrent les sols acides, bien drainés et riches en matière organique. Si votre sol n’est pas naturellement acide, vous pouvez l’amender en ajoutant de la tourbe, du compost ou des aiguilles de pin. Veillez également à ce que l’emplacement choisi bénéficie d’un bon ensoleillement, car les myrtilliers ont besoin de beaucoup de lumière pour produire des fruits de qualité.
Une fois le terrain préparé, creusez un trou d’environ 40 cm de profondeur et 60 cm de largeur. Placez le myrtillier au centre du trou, en veillant à ce que le collet de la plante (la base du tronc) soit au niveau du sol. Remplissez le trou avec le mélange de terre et d’amendements, puis tassez légèrement. Arrosez abondamment pour bien humidifier le sol et favoriser l’enracinement.
Planter un myrtillier en pot
Si vous manquez d’espace ou si votre sol n’est pas adapté à la culture des myrtilliers, vous pouvez les planter en pot. Choisissez un pot d’au moins 40 cm de diamètre et de profondeur, percé au fond pour assurer un bon drainage. Remplissez le pot avec un mélange de terreau spécifique pour plantes acidophiles (comme les rhododendrons) et de compost bien décomposé.
Placez le myrtillier au centre du pot, en veillant à ce que le collet soit au niveau du sol. Tassez légèrement le substrat et arrosez abondamment. Placez le pot dans un endroit ensoleillé et à l’abri du vent. N’oubliez pas d’arroser régulièrement et de pailler le pied du myrtillier pour conserver l’humidité et protéger les racines du froid.
Quand planter un myrtillier ?
La meilleure période pour planter un myrtillier est l’automne, entre octobre et novembre. Cela permet à la plante de s’acclimater à son nouvel environnement et de développer son système racinaire avant l’arrivée des premières gelées. Toutefois, si vous vivez dans une région à hiver doux, vous pouvez également planter au printemps, entre mars et avril.
Si vous plantez en pot, vous pouvez le faire à n’importe quel moment de l’année, mais évitez les périodes de fortes chaleurs ou de gel pour ne pas stresser la plante.
Où planter un myrtillier ?
Le choix de l’emplacement est crucial pour la bonne croissance et la fructification de votre myrtillier. Ce dernier apprécie les endroits ensoleillés, mais tolère aussi la mi-ombre. Il a besoin d’au moins 6 heures de soleil par jour pour produire des fruits en abondance. Évitez les zones exposées aux vents forts, car cela peut endommager les branches et les fleurs.
Concernant le sol, le myrtillier préfère les sols acides, bien drainés et riches en matière organique. Si votre sol est neutre ou calcaire, il est préférable de cultiver votre myrtillier en pot ou de l’amender avec de la tourbe, du compost ou des aiguilles de pin pour acidifier le sol.
Entretenir un myrtillier
Les myrtilliers sont des arbustes peu exigeants, mais quelques gestes d’entretien sont nécessaires pour assurer une bonne récolte. Tout d’abord, arrosez régulièrement votre myrtillier, surtout en période de sécheresse, pour maintenir le sol humide. Évitez toutefois les excès d’eau, qui peuvent provoquer la pourriture des racines.
Ensuite, paillez le pied de l’arbuste avec des aiguilles de pin, de la tourbe ou du compost pour conserver l’humidité, protéger les racines du froid et maintenir l’acidité du sol. Enfin, apportez un engrais spécifique pour plantes acidophiles au printemps et en été pour favoriser la croissance et la fructification.
Tailler un myrtillier
La taille du myrtillier n’est pas obligatoire, mais elle permet d’améliorer la production de fruits et la santé de l’arbuste. La taille s’effectue en hiver, lorsque la plante est en dormance, entre décembre et février. Commencez par éliminer les branches mortes, cassées ou malades, puis taillez les branches les plus âgées (plus de 4 ans) à leur base pour favoriser la pousse de nouvelles tiges.
Si votre myrtillier est très dense, éclaircissez-le en supprimant quelques branches au centre pour améliorer la circulation de l’air et la pénétration de la lumière. Enfin, si vous souhaitez limiter la hauteur de l’arbuste, rabattez les branches les plus hautes à environ un tiers de leur longueur. Veillez toujours à utiliser un sécateur propre et bien affûté pour éviter de blesser la plante.
Bien choisir sa variété de myrtillier
Il existe de nombreuses variétés de myrtilliers, adaptées à différents climats et conditions de culture. Pour choisir la variété la plus adaptée à votre jardin, prenez en compte la rusticité, la période de fructification et les caractéristiques gustatives des fruits. Les variétés à fructification précoce, comme ‘Duke’ et ‘Earliblue’, produisent des fruits dès le mois de juin, tandis que les variétés tardives, comme ‘Jersey’ et ‘Darrow’, offrent une récolte en août et septembre.
Les variétés rustiques, comme ‘Northblue’ et ‘Patriot’, résistent bien aux hivers rigoureux et conviennent aux régions froides. Enfin, certaines variétés se distinguent par la qualité gustative de leurs fruits, comme ‘Bluecrop’ et ‘Chandler’, qui offrent des baies savoureuses et juteuses. N’hésitez pas à planter plusieurs variétés pour étaler la récolte et profiter de différentes saveurs tout au long de l’été.